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mardi 14 décembre 2010
Les québecois
dimanche 12 décembre 2010
LES MYTHES DE LA GUERRE DE 2001
Frédéric Julien 1 août 2007 Canada
La présente guerre d'Afghanistan divise les Canadiens, non seulement le long du traditionnel clivage gauche-droite mais également au sein même de la gauche. Il s'agit, en apparence, d'un dilemme classique: la fin (la «reconstruction» d'un pays) justifie-t-elle les moyens (les violences guerrières)? C'est à tout le moins en ces termes simplistes que semble trop souvent s'articuler le débat. Retour sur deux des mythes colportés par cette perspective limitée.

Sauf pour le pacifiste absolu, cette proclamation mérite certes considération en ce qui a trait à l'attitude à adopter devant les durs combats qui ont actuellement lieu en Afghanistan. Mais avant même de débattre de la force de cet argument, il est possible de carrément s'interroger sur sa validité. En effet, plutôt que de se demander si le peuple afghan «mérite» le sacrifice du sang canadien, il convient de s'interroger à savoir si le sort des Afghans constitue vraiment l'intérêt premier des forces de l'OTAN, sous l'égide de laquelle le Canada combat.
Donc, les Occidentaux ont-ils débarqué en Afghanistan pour défendre les habitants de ce pays contre leur atroce gouvernement taliban? Bien sûr que non. Cela fait déjà près de six ans maintenant, mais ce sont les États-Unis et le Royaume-Uni, seuls, qui ont d'abord attaqué l'Afghanistan, et ce, en réaction aux attentats terroristes du 11 septembre 2001. Le gouvernement afghan de l'époque était en effet accusé d'abriter Oussama ben Laden, cerveau présumé de plusieurs attentats terroristes contre des intérêts occidentaux. À la base, la guerre d'Afghanistan était donc une «guerre défensive» visant à neutraliser une organisation terroriste et à venger la mort de quelque 3000 New-Yorkais. On peut appuyer ou non ces objectifs et cette manière de les atteindre. Depuis, la justification officielle de l'invasion a glissé vers l'amélioration du sort des Afghans, tout comme on a rapidement oublié les présumées armes de destruction massive en Irak pour parler de la «libération» du peuple irakien... Il s'agit bien sûr d'une opération de relations publiques de la part des Forces armées canadiennes. Même si celles-ci accomplissent en territoire afghan un travail humanitaire nécessaire, usant par ailleurs pour ce faire d'une approche critiquée, la raison d'être fondamentale de leur mission demeure la «guerre à la terreur». Que ceux qui en doutent expliquent l'absence d'intérêt de la communauté internationale devant le conflit le plus sanglant qu'ait connu l'humanité depuis la Deuxième Guerre mondiale (c'est-à-dire la guerre civile au Congo), l'attentisme devant la tragédie actuellement en cours au Darfour ou encore le soutien occidental à certaines dictatures.
Mythe n° 2: les soldats canadiens sont des héros qui risquent leur vie pour protéger la veuve et l'orphelin
Le corollaire de ce mythe, fréquemment répété, c'est que si on est libre de critiquer la guerre d'Afghanistan, on est en revanche tenu à un devoir de solidarité envers ses exécutants, les simples soldats. Pour l'armée, cette solidarité devrait s'exprimer notamment en s'abstenant de manifester lorsque les soldats défilent ou encore en évitant de «récupérer» la mort au front de Canadiens pour critiquer la mission canadienne. Il y a au moins deux problèmes avec cette vision.
Premièrement, il y a une limite pratique au fait de dissocier les exécutants de la politique qu'ils servent si on souhaite critiquer cette dernière. Il s'agit d'un droit qui ne saurait être remis en cause dans le cadre démocratique canadien actuel. Pour être efficace, une opposition citoyenne se doit d'être visible, de faire du bruit, d'être entendue, et ce, le plus possible. Inévitablement, un soldat lira un texte d'opinion défavorable à sa mission ou apercevra un manifestant avec une pancarte prônant sa démobilisation. En définitive, qu'on le veuille ou non, marquer son opposition à ce conflit entache indirectement ses acteurs; inversement, faire des militaires des héros contribue à justifier la guerre d'Afghanistan. Mettre les militaires sur un piédestal a ainsi mené le premier ministre Stephen Harper à refuser le droit aux «simples civils» de critiquer la politique étrangère du Canada: «Et lorsque le chef de l'opposition sera capable de porter l'uniforme et de servir son pays, alors je tiendrai compte de ses opinions à propos de la performance du ministre de la Défense.» La distinction guerre-soldats, si elle est dans une certaine mesure possible sur le plan conceptuel, devient, on le voit, difficilement tenable dans la pratique.
Deuxièmement, il est permis de relativiser la noblesse des intentions des soldats canadiens de même que leur statut de victimes potentielles de la guerre. Il n'existe pas de statistiques fiables et précises à ce sujet, mais on peut affirmer sans grand risque de se tromper que bien des militaires se sont enrôlés pour d'autres raisons que le fait de participer à la construction d'un monde meilleur. De façon similaire, travailler au ministère de l'Environnement ne fait pas d'un fonctionnaire un écologiste. En ce sens, il est à noter que les militaires bénéficient d'excellentes conditions de travail, surtout lorsqu'on tient compte de la faible scolarité exigée pour s'enrôler. Sans surprise, les milieux pauvres sont donc surreprésentés au sein des Forces armées canadiennes. Alors qu'elles ne constituent que 7,5 % de la population canadienne, les provinces maritimes ont ainsi fourni 20 % des nouveaux effectifs militaires pour la période de recrutement 2006-07. Une relation similaire entre pauvreté et enrôlement est également observable aux États-Unis, où les soldats issus de la communauté noire représentent une proportion bien plus grande de la population militaire que de la population états-unienne dans son ensemble. Au surplus, les armes, la discipline, l'esprit de corps et les activités dites extrêmes exercent un grand attrait chez de nombreux jeunes hommes (et aussi, quoique plus rarement, chez plusieurs jeunes femmes). Les Forces armées l'ont d'ailleurs bien compris alors qu'elles exhibent fièrement véhicules lourds et armement perfectionné autour de certains lieux de recrutement. Leur slogan, lancé à la suite de la publicité contenant moult images d'intrépides soldats en action, n'est-il pas «Combattez avec les Forces canadiennes» après avoir été «Si la vie vous intéresse»? L'esprit guerrier de certains soldats peut d'ailleurs mener à de graves dérapages.
Le sacrifice humain est d'abord afghan
Au demeurant, il est nécessaire de dire quelques mots à propos du «sacrifice» canadien. Bien sûr, celui-ci existe, et les Forces armées comptent sans doute plusieurs authentiques patriotes dans leurs rangs. Chaque décès d'un soldat canadien est assurément un événement tragique qu'il faut pleurer, comme toute mort d'ailleurs. Cependant, avant de se dépeindre glorieusement en «sauveurs» de l'Afghanistan, les Canadiens doivent se rappeler que le sacrifice humain est d'abord afghan. En date du 3 juillet 2007, 673 membres des forces de l'OTAN, dont 60 Canadiens, avaient péri en service en Afghanistan. Des estimations portent ce nombre à 13 000 pour les soldats afghans, en sus des quelque 5500 victimes civiles. Qui plus est, une partie des victimes civiles afghanes est attribuable aux stratégies de guerre de l'OTAN, qui visent entre autres à minimiser les pertes pour ses propres troupes, notamment en ayant recours aux bombardements aériens et aux «attaques préventives» qui tuent sans discrimination.
En conclusion, si le Canada est en Afghanistan, c'est avant tout pour lui-même. Quant à ses soldats, bien qu'ils fassent un travail risqué, ils n'en sont pas moins des citoyens comme les autres, ni plus ni moins.
SOURCE :http://www.ledevoir.com/politique/canada/152040/deux-mythes-sur-la-guerre-de-2001-a-aujourd-hui
vendredi 10 décembre 2010
Mineur = soldat

Questionné à trois reprises par les partis d'opposition, qui se sont relayés aux Communes pour exiger des réponses de la part du ministre, M. Cannon a fini par prononcer ce qui semblait être un aveu.
«Ce n'est pas toujours possible de savoir l'âge du prisonnier. Les Forces canadiennes traitent ceux qui semblent avoir moins de 18 ans comme des mineurs. Par conséquent, s'il y a tout doute quant à l'âge, le prisonnier est traité comme un mineur dans des quartiers séparés», a précisé le ministre, en réponse à la cinquième question qui lui a été adressée sur le sujet.
Une réponse qui a toutes les allures d'un aveu, selon le porte-parole libéral en matière d'affaires étrangères, Bob Rae. Car si l'armée compte un établissement précisément pour les détenus de moins de 18 ans, c'est parce qu'elle en capture, a-t-il raisonné. «Soit vous savez qu'il y a des enfants et vous prenez des mesures spéciales, ou vous ne le faites pas», a réagi M. Rae, à sa sortie des Communes.
Le traitement réservé aux détenus transférés par l'armée canadienne dans les prisons afghanes a suscité de nombreux débats à la Chambre des communes, au cours de la dernière année.
L'opposition a réclamé pendant des mois de voir des documents portant sur le sort réservé aux détenus afghans remis aux autorités afghanes, afin de faire la lumière sur les allégations de torture dans ce pays. Cette enquête — qui est toujours menée à huis clos par un groupe de députés — ne portait cependant pas sur des détenus d'âge mineur.
Depuis le début de cette affaire, le service de renseignement afghan — le National Directorate of Security (NDS) — a été cité à maintes reprises comme ayant soumis des prisonniers à des mauvais traitements.
En vertu de l'entente qu'a conclue Ottawa avec le gouvernement afghan, les prisonniers — adultes ou mineurs — capturés par l'armée canadienne sont remis au NDS si les Canadiens estiment que leur libération peut poser un risque à la sécurité des forces alliées. Si le NDS choisit ensuite de les garder en détention, ceux qui sont mineurs sont transférés vers un centre de réhabilitation juvénile.
À la lumière des révélations du réseau anglais de Radio-Canada, dimanche, l'opposition estime qu'il faut dès maintenant cesser le transfert d'enfants aux mains du service de renseignement afghan, tant que le gouvernement canadien n'aura pas été assuré que les prisonniers seront traités aux mains des Afghans comme des enfants, en vertu du droit international.
Mais au ministère de la Défense, on réplique que l'Afghanistan est un pays souverain et qu'il faut respecter l'entente avec le gouvernement d'Hamid Karzaï.
La CBC a obtenu copie, grâce à la Loi sur l'accès à l'information, d'une note d'information à l'intention du ministre de la Défense, Peter MacKay, datée du 30 mars, qui rapporte que des mineurs ont été capturés et que plusieurs d'entre eux ont été remis au NDS. Les chiffres ont cependant tous été raturés.
Face à l'aveu d'Ottawa, l'opposition veut maintenant savoir combien de mineurs ont été remis aux autorités afghanes, pendant combien de temps et à quel endroit.
Depuis six mois, les mineurs prennent le chemin d'un centre spécial et ne sont plus envoyés à la prison de Sarpoza. Mais les prisonniers passent tout de même quelques temps sous la garde du NDS, et l'opposition veut savoir combien de temps.
Les trois partis d'opposition se sont inquiétés, pendant des mois, qu'Ottawa ait enfreint le droit international, qui interdit le transfert de détenus vers un risque de torture. Un argument qu'ils ont repris de plus belle, lundi, en arguant qu'il s'agissait maintenant d'enfants qu'on aurait possiblement envoyés subir de mauvais traitements.
Le Nouveau Parti démocratique (NPD) a profité de l'occasion pour réclamer, une fois de plus, une enquête publique.
A qui reviendra la sécurité du pays

Vs
Zangabad a longtemps été une épine plantée dans le flanc de l'OTAN. Les soldats du 1er Bataillon du Royal 22e Régiment n'ont cependant rencontré que peu de résistance lorsqu'ils y ont pénétré.
Trois combattants talibans ont été découverts et tués alors qu'ils tentaient d'enterrer une bombe près de la municipalité, tôt lundi matin, tandis que la coalition et les forces afghanes entraient dans la zone dangereuse connue sous le nom de corne de Panjwaï. Ce territoire non-supervisé est une aire de préparation pour des attaques d'insurgés contre Kandahar elle-même.
Le lieutenant-colonel Michel-Henri Saint-Louis, qui commande le groupe de bataille, a déclaré que l'opération se déroulait comme prévu.
La dernière fois que les Canadiens avaient tenté d'occuper l'endroit, ils avaient dû transporter leur équipement ou le charger sur des ânes, pour atteindre un petit avant-poste dans le village, car les routes et les champs étaient lourdement minés.
Le lieutenant-colonel Saint-Louis a indiqué que les forces combinées des troupes afghanes, canadiennes et américaines avanceront pour occuper toute la zone, qui a été nettoyée par des parachutistes américains au cours du dernier mois.
Les troupes de la coalition profitent de l'habituelle baisse d'intensité des combats, à l'approche de l'hiver, pour occuper le plus de territoire possible et y imposer l'autorité gouvernementale.
Entre-temps, le commandant de la police du district a ordonné l'arrestation de tout civil armé en public, afin de pacifier davantage la région.
Le processus de transition est essentiel pour l'engagement du président Barack Obama de commencer à retirer les forces américaines en juin 2011, mais dépendra de la capacité des forces afghanes à lutter contre les talibans au printemps prochain.
Plusieurs secteurs sont envisagés pour commencer la transition, mais une décision définitive n'interviendra sans doute pas avant trois mois, a déclaré à des journalistes le général David Rodriguez, du commandement conjoint de la Force internationale d'assistance à la sécurité (ISAF) de l'OTAN.
Une des zones pressenties pour débuter le transfert est la ville de Nawa, dans la province de Helmand. «Je pense que les conditions sont mûres dans certaines parties de la province aujourd'hui pour pouvoir transférer des responsabilités importantes aux Afghans», a déclaré le général américain David Mills.
L'armée américaine a ignoré des cas de torture, selon WikiLeaks

Bilan des personnes tuées tracé par WikiLeaks
- 66 081 civils
- 23 984 personnes identifiées par des « ennemis »
- 15 196 membres des forces de l'ordre irakiennes
- 3771 militaires de la coalition
- Total: 109 132
- En outre, 31 780 de ces morts sont attribués à des bombes posées sur la route par les insurgés, et 34 814 autres sont identifiées dans les documents comme des « meurtres » sectaires.

Pakistan: au moins 11 morts dans un nouvel attentat suicide
mardi 7 décembre 2010
Quatre thèmes de la mission canadienne en Afghanistan pour 2011-2014 (16 novembre 2010)
Le nouveau rôle du Canada en Afghanistan se situera dans le prolongement de la mission qu’il y mène depuis les 10 dernières années. Notre objectif demeurera le même : aider l’Afghanistan à devenir un pays plus sûr, plus stable et plus autonome, et qui n’est plus un refuge pour les terroristes.
Après 2011, la mission canadienne se concentrera à Kaboul et s’articulera autour de quatre grands objectifs :
- investir dans l’avenir des enfants et des jeunes Afghans au moyen de programmes de développement dans les domaines de l’éducation et de la santé;
- renforcer la sécurité, la primauté du droit et le respect des droits de la personne, notamment en mettant jusqu’à 950 formateurs à la disposition des Forces de sécurité afghanes;
- favoriser la diplomatie à l’échelle régionale;
- contribuer à la prestation d’aide humanitaire.
Suivant les besoins des Afghans et les efforts de la communauté internationale, il a été déterminé qu’il s'agissait là de domaines prioritaires où le Canada pouvait encore contribuer – et de façon considérable – à l’amélioration concrète des choses. De plus, ces initiatives contribueront à améliorer la vie des Afghanes.
Le Canada est résolu à aider le peuple afghan à se doter d’un pays mieux gouverné et plus sûr. Sur le terrain, les faits démontrent que les forces de sécurité locales ont besoin de formation additionnelle. À la Conférence de Kaboul de juillet dernier, le gouvernement afghan et les alliés internationaux, y compris le Canada, ont convenu que la formation était la clé du succès de la transition, cette dernière étant impossible sans cela. En formant un plus grand nombre d'officiers et en poursuivant leur perfectionnement, on espère être en mesure de leur confier l’entière responsabilité de la sécurité après 2014.
Le Canada maintiendra son concours en offrant des programmes de formation aux centres de l’OTAN réservés à cet usage. Il jouera ainsi un rôle de formation non tactique.
La nouvelle mission du Canada s’appuiera sur ses investissements et sur son expérience en Afghanistan à ce jour, donnera suite aux priorités établies par les Afghans et permettra des progrès continus dans des domaines clés porteurs de la promesse d’un avenir meilleur.
On estime que le coût de l’engagement du Canada en Afghanistan de 2011 à 2014 sera de 700 millions de dollars par année, pendant trois ans, bien que les coûts définitifs ne seront connus qu’après 2014.
Enfance et jeunesse
Les enfants et les jeunes sont la plus grande richesse du pays. Au moyen de mesures d’aide au développement efficaces et transparentes, le Canada continuera d’investir dans l’éducation et la santé, domaines dans lesquels il a déjà fait beaucoup jusqu’ici.
Éducation : Le Canada continuera de jouer un rôle prépondérant dans les efforts visant à aider le gouvernement afghan à améliorer l’accès à un enseignement primaire et secondaire de qualité, plus particulièrement pour les filles et les jeunes femmes. Il continuera également de travailler à la transparence et à la responsabilisation du secteur de l’éducation national en vue d’établir un milieu d’apprentissage sans danger.
Santé : Le Canada aidera le gouvernement de l’Afghanistan à améliorer la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants. Il demeurera également l'un des principaux donateurs de la campagne d’éradication de la polio. Ce soutien comprend l’engagement qu'il a pris dans le cadre de l’Initiative de Muskoka du G-8, qui a été lancée en juin 2010 en vue de réduire le nombre de décès chez les mères, les nouveau-nés et les enfants de moins de cinq ans dans les pays en développement.
Sécurité, primauté du droit et droits de la personne
Nous allons tirer parti de notre expertise et de notre leadership dans le domaine de la sécurité et de la primauté du droit, de même que de notre réputation comme partenaire reconnu de la promotion et de la protection des droits de la personne. Le Canada maintiendra son engagement à promouvoir l’égalité entre les sexes, une valeur canadienne fondamentale, au moyen de programmes de développement et de dialogues diplomatiques.
Droits de la personne et justice : Le respect des droits des Afghans et l’accès équitable aux institutions qui font observer ces droits sont essentiels à la sécurité de l’Afghanistan, à la responsabilisation du gouvernement de l’Afghanistan et au renforcement de la société civile afghane. Le Canada misera sur ses investissements dans la promotion et la protection des droits de la personne, et dans le renforcement de la capacité du secteur de la justice, à l’aide d’initiatives ciblées mettant l’accent sur les besoins des femmes.
Police civile : La prestation de services de police efficaces aux populations locales répond non seulement aux préoccupations relatives à la sécurité, mais établit également un lien de confiance entre la population, la police et le gouvernement. Le Canada contribuera à renforcer la capacité institutionnelle, à soutenir les efforts visant à combattre la corruption, et à améliorer les compétences de la police civile.
Capacité des Forces de sécurité : Les Forces canadiennes (FC) appuieront la formation des Forces nationales de sécurité de l’Afghanistan (FNSA) en fournissant un maximum de 950 instructeurs et employés de soutien à la Mission d’instruction de l’OTAN en Afghanistan dans des installations situées à Kaboul. Cette mission de formation tirera parti de l’expertise des FC dans la formation des FNSA, contribuant ainsi à l’objectif de préparer les Afghans à assumer la responsabilité de leur propre sécurité.
Diplomatie régionale
Le Canada continuera à faciliter le dialogue et à faire progresser des activités concrètes afin d’améliorer la collaboration parmi les pays de la région, particulièrement entre l’Afghanistan et le Pakistan. En tant que président du G-8 en 2010, le Canada a lancé l’Initiative pour la prospérité de la région frontalière entre l’Afghanistan et le Pakistan, qui mise sur le succès du Processus de Dubaï amorcé par le Canada, lequel soutient la collaboration frontalière entre les deux pays, y compris l’amélioration des ententes sur les douanes, l’immigration, l’application des lois et la lutte contre les stupéfiants. Le Canada est bien placé pour poursuivre ce rôle prépondérant et il appuiera davantage les projets visant à contrer l’extrémisme violent dans les régions frontalières.
Aide humanitaire
Des millions d’Afghans demeurent vulnérables à l’insécurité alimentaire chronique et aux catastrophes naturelles. Les services d’urgence et l’aide alimentaire demeurent donc essentiels. Les investissements du Canada dans le programme antimines de l’Afghanistan continueront à protéger les civils innocents et à remettre des terres à la disposition des Afghans pour qu’ils puissent les exploiter. L’aide humanitaire non alimentaire permettra de répondre davantage aux besoins immédiats des Afghans vulnérables touchés par le conflit.
Source:http://www.afghanistan.gc.ca/canada-afghanistan/news-nouvelles/2010/2010_11_16b.aspx?lang=fra