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vendredi 10 décembre 2010

Mineur = soldat



OTTAWA - Le sort des détenus afghans transférés par le Canada dans les prisons locales est revenu hanter le gouvernement, lundi à Ottawa, alors que le ministre des Affaires étrangères, Lawrence Cannon, a semblé admettre que des enfants comptent parmi les prisonniers remis au service de renseignement d'Afghanistan.

Questionné à trois reprises par les partis d'opposition, qui se sont relayés aux Communes pour exiger des réponses de la part du ministre, M. Cannon a fini par prononcer ce qui semblait être un aveu.

«Ce n'est pas toujours possible de savoir l'âge du prisonnier. Les Forces canadiennes traitent ceux qui semblent avoir moins de 18 ans comme des mineurs. Par conséquent, s'il y a tout doute quant à l'âge, le prisonnier est traité comme un mineur dans des quartiers séparés», a précisé le ministre, en réponse à la cinquième question qui lui a été adressée sur le sujet.

Une réponse qui a toutes les allures d'un aveu, selon le porte-parole libéral en matière d'affaires étrangères, Bob Rae. Car si l'armée compte un établissement précisément pour les détenus de moins de 18 ans, c'est parce qu'elle en capture, a-t-il raisonné. «Soit vous savez qu'il y a des enfants et vous prenez des mesures spéciales, ou vous ne le faites pas», a réagi M. Rae, à sa sortie des Communes.

Le traitement réservé aux détenus transférés par l'armée canadienne dans les prisons afghanes a suscité de nombreux débats à la Chambre des communes, au cours de la dernière année.

L'opposition a réclamé pendant des mois de voir des documents portant sur le sort réservé aux détenus afghans remis aux autorités afghanes, afin de faire la lumière sur les allégations de torture dans ce pays. Cette enquête — qui est toujours menée à huis clos par un groupe de députés — ne portait cependant pas sur des détenus d'âge mineur.

Depuis le début de cette affaire, le service de renseignement afghan — le National Directorate of Security (NDS) — a été cité à maintes reprises comme ayant soumis des prisonniers à des mauvais traitements.

En vertu de l'entente qu'a conclue Ottawa avec le gouvernement afghan, les prisonniers — adultes ou mineurs — capturés par l'armée canadienne sont remis au NDS si les Canadiens estiment que leur libération peut poser un risque à la sécurité des forces alliées. Si le NDS choisit ensuite de les garder en détention, ceux qui sont mineurs sont transférés vers un centre de réhabilitation juvénile.

À la lumière des révélations du réseau anglais de Radio-Canada, dimanche, l'opposition estime qu'il faut dès maintenant cesser le transfert d'enfants aux mains du service de renseignement afghan, tant que le gouvernement canadien n'aura pas été assuré que les prisonniers seront traités aux mains des Afghans comme des enfants, en vertu du droit international.

Mais au ministère de la Défense, on réplique que l'Afghanistan est un pays souverain et qu'il faut respecter l'entente avec le gouvernement d'Hamid Karzaï.

La CBC a obtenu copie, grâce à la Loi sur l'accès à l'information, d'une note d'information à l'intention du ministre de la Défense, Peter MacKay, datée du 30 mars, qui rapporte que des mineurs ont été capturés et que plusieurs d'entre eux ont été remis au NDS. Les chiffres ont cependant tous été raturés.

Face à l'aveu d'Ottawa, l'opposition veut maintenant savoir combien de mineurs ont été remis aux autorités afghanes, pendant combien de temps et à quel endroit.

Depuis six mois, les mineurs prennent le chemin d'un centre spécial et ne sont plus envoyés à la prison de Sarpoza. Mais les prisonniers passent tout de même quelques temps sous la garde du NDS, et l'opposition veut savoir combien de temps.

Les trois partis d'opposition se sont inquiétés, pendant des mois, qu'Ottawa ait enfreint le droit international, qui interdit le transfert de détenus vers un risque de torture. Un argument qu'ils ont repris de plus belle, lundi, en arguant qu'il s'agissait maintenant d'enfants qu'on aurait possiblement envoyés subir de mauvais traitements.

Le Nouveau Parti démocratique (NPD) a profité de l'occasion pour réclamer, une fois de plus, une enquête publique.


1 commentaire:

  1. L'état ce pose des question si l'on devrais mettre des prisonniers afghan en prison. Sans doute pour ma part si ils sont capable des lancer des missiles sur nos soldats canadiens et posé des bombes un peu partout même s'il ont que 16 ans ils ont asser de maturité pour aller en prison.

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